Trop d’entreprises considèrent qu’un code de bonne conduite anticorruption et un dispositif d’alerte les protègent suffisamment, mais pour éviter le fléau dévastateur de la corruption, il est nécessaire d’embarquer les 8 mesures du dispositif anticorruption de la loi Sapin 2 très bien décrites dans les recommandations de l’AFA et notamment la 8ème mesure d’évaluation des tiers. Une évaluation robuste de l’intégrité des tiers permet de regarder individuellement chaque partenaire à risque et de prévenir un problème avant qu’il ne survienne. Si ce travail n’est pas bien mené en amont, et que des faits avérés produisent une crise interne voire une CJIP (Convention Judiciaire d’Intérêt Public), il est déjà trop tard. Le dirigeant se retrouve alors en première ligne
pour justifier pourquoi les moyens nécessaires n’ont pas été mis en place. S’il est vrai que les entreprises initient souvent la démarche d’évaluation des tiers pour « cocher la case » de la conformité, leurs motivations évoluent vite. L’alignement avec les valeurs de l’entreprise, comme l’intégrité, joue un puissant rôle pour ancrer cette pratique. Les exigences des grands comptes produisent également un effet ricochet sur toute leur chaîne de valeur, car ne pas avoir de politique d’évaluation des tiers revient à risquer de perdre d’importants appels d’offres. Enfin, s’ajoutent à cela des enjeux de marque employeur avec des objectifs majeurs comme d’attirer des talents en quête de sens, ou de rassurer les banques avant l’octroi d’un financement.

 

Quels sont les facteurs de transformation de l’évaluation des tiers ?

Il y a d’abord un décalage majeur qui persiste entre l’ambition et la réalité : 88 % des contrôles de l’AFA révèlent des défaillances sur l’évaluation des tiers, et seulement 29 % des entreprises jugent leur propre procédure efficace. Et pour cause, la tâche est très chronophage sans solution digitale : aller chercher les bénéficiaires effectifs, les croiser avec les listes de
sanctions internationales, analyser la presse négative sur tous les continents…

Plusieurs tendances se dégagent pour répondre à ces enjeux d’optimisation des ressources : l’automatisation massive des tâches pour libérer du temps humain et rendre le processus gérable et pertinent ; l’usage de l’intelligence artificielle pour des recherches complexes ; le besoin d’une vue à 360° intégrant corruption, cyber, RSE et risque financier ; la capacité d’adapter la profondeur de l’analyse au niveau de risque du tiers défini par la cartographie des risques ; et enfin, la gestion de workflows d’escalade pour s’assurer que les cas sensibles remontent à la bonne personne pour qu’une décision soit prise au bon niveau.

C’est précisément pour répondre à tous ces défis que nous avons conçu notre solution. Concrètement, vous saisissez l’identifiant ou le nom d’une entreprise et, en quelques minutes, notre plateforme réalise un travail qui prendrait des jours à un humain. Elle agrège toutes les données, effectue le screening, identifie les liens avec des personnes politiquement exposées, et vous livre un score de risque brut. L’utilisateur est guidé pas à pas pour affiner l’analyse et documenter la décision. Que la due diligence soit centralisée ou décentralisée, avec un ou des centaines d’utilisateurs sur de nombreux sites, comme certains de nos grands clients, Ellisphere vous permet de manager les risques de conformité liés aux tiers. De plus, notre approche est évolutive. La plateforme permettra par exemple de suivre les actions de mitigation mises en place pour maîtriser un risque identifié, comme un audit sur site ou le renforcement d’une clause contractuelle. Car nous continuons en permanence d’innover en co-développement avec nos clients. Notre dernière avancée utilise l’IA pour analyser la presse sur les enjeux du devoir de vigilance (droits humains, environnement). Notre but est de rendre la conformité non seulement réalisable, mais aussi acceptable et efficace pour tous, du juriste expert à l’acheteur en filiale.