Au 24 janvier 2022 sur 12 mois glissants, le secteur ayant créé le plus d’entreprises est le Bâtiment et Travaux publics avec plus de 200 000 créations. C’est aussi le secteur le plus touché en matière de disparitions d’entreprise avec près de 150 000 entités disparues. A la seconde place du podium, avec près de 150 000 créations d’entreprise, nous trouvons le secteur “Services aux Entreprises”. Le secteur de la “Télécommunication” est, quant à lui, le petit dernier de la liste, avec à peine plus de 600 créations et presque autant de disparitions d’entreprise. 

Coup de projecteur sur chaque grand secteur d’activité :

Depuis 2012, le secteur Agriculture et pêche ne renouvelle pas sa population d’entreprises. Son indice de dynamisme entrepreneurial est de 1,02 création pour 1 disparition sur la décennie étudiée.

La France perd des exploitations agricoles dans un contexte de vieillissement des exploitants, de transmission difficile, de hausse de l’endettement et de faible rentabilité. Par ailleurs, de nombreuses branches d’activités souffrent également de la dérégulation ou de problèmes sanitaires récurrents : filière porcine, avicole, laitière ou sucrière.

Du côté de la pêche et de l’aquaculture, la situation affiche une franche et inexorable diminution du nombre des entreprises entre 2012 et 2021. Ces dernières années, la question des quotas de pêche, et les pertes de licences dans le cadre du Brexit ont laissé beaucoup de marin pêcheurs à quai. Et comme pour l’agriculture, la transmission des entreprises est difficile, sans oublier le manque chronique de main d’oeuvre.

Quant au négoce de produits agricoles, après une période de baisse de sa population d’entreprises jusqu’en 2018, un certain dynamisme reprend progressivement, dans un contexte plus favorable à l’importation qu’à l’exportation, et de poussée haussière du prix des matières premières agricoles qui bénéficie plutôt à de grands groupes et collecteurs.

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Jusqu’en 2016, le solde annuel d’entreprises actives était négatif dans l’ensemble du secteur Agroalimentaire. Depuis 2017, le dynamisme du secteur s’améliore mais il reste défavorable entre 2012-2021 avec moins d’une entreprise créée pour une disparue. Avant 2020, le secteur présentait, par ailleurs, un taux de sinistralité important avec 22% de liquidations pour l’ensemble des disparitions d’entreprise. Toutefois, la mise en place des mesures de protection gouvernementales a fait baisser le nombre de défaillances. Toutefois, cette tendance reste très disparate selon les activités.

Dans l’industrie agroalimentaire (hors viandes et alcools), le tissu entrepreneurial a souffert jusqu’en 2017, n’assurant pas son renouvellement dans un contexte de forte sinistralité. L’industrie de la viande confrontée à une tendance baissière persistante de la consommation carnée, et marquée par plusieurs scandales alimentaires, a souffert jusqu’en 2019. Cependant, la crise du Covid-19 en 2020-2021 a relancé sa dynamique, avec l’émergence d’une demande de proximité. Toutefois, sur la période étudiée, l’industrie de la viande a perdu des entités.

Concomitamment, les activités de négoce de produits alimentaires ont bénéficié d’une balance commerciale toujours favorable. La croissance de sa population d’entreprises s’est maintenue sur la période 2012-2021, avec 1,2 création pour 1 disparition.

Mais ce sont les Vins et spiritueux qui présentent le solde le plus favorable. En moyenne sur 10 ans, il s’est créé 2,4 entreprises pour 1 disparition. C’est l’export qui soutient ces activités puisque sur le territoire français, la consommation traditionnelle de vins est en recul, à l’inverse de ce qui est constaté pour les spiritueux et la bière.

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Le secteur du Bâtiment et Travaux Publics (BTP) montre toujours un excellent dynamisme entrepreneurial depuis 2012. C’est le secteur d’activité où il se crée d’année en année le plus d’entreprises en France métropolitaine – 180 400 en moyenne. Ce secteur est particulièrement apprécié des micro-entrepreneurs, en particulier dans le second oeuvre et les services. Le turn-over y est cependant également important, avec une sinistralité significative : 13 % des disparitions sont des liquidations judiciaires. Sur la décennie étudiée, le solde d’entreprises est toujours resté largement favorable avec en moyenne 1,5 entreprise créée pour 1 disparition, et ce malgré un taux de sinistralité supérieur à la moyenne tous secteurs confondus.
Pour la construction et les travaux publics, le dynamisme est en dents-de-scie sur la décennie étudiée, même si finalement, les entrants remplacent les sortants. Sur la période, il s’est ainsi créé 1,1 entreprise pour 1 disparition.

Pour les prestataires en amont et en aval de l’immobilier, la période est restée faste avec un bon dynamisme, soit 2,4 entités créées pour 1 disparition ; un dynamisme porté par l’investissement dans la pierre (SCI et activités locatives), ainsi que par un nombre important de transactions dans l’ancien. Alors qu’avec les échéances politiques (municipales de 2020) et la crise du Covid-19, la construction neuve a quelque peu patiné. Sur la période récente, celle-ci a enregistré un ralentissement sur le nombre de permis de construire et de mises en chantier, avec pour conséquence un dynamisme en repli.

L’activité la plus atone est celle des matériaux de construction (activités extractives, production et négoce) dont la population d’entreprises s’est étiolée sur dix ans, avec 0,8 création pour 1 disparition. Par ailleurs, le taux de défaillance y est le plus important de tout le secteur BTP, avec en moyenne un quart des disparitions comptabilisées en liquidations judiciaires. Si la pandémie du Covid-19 a eu un impact négatif sur les activités extractives et la production de matériaux pour le bâtiment et les travaux publics, le contexte a en revanche été plus porteur pour le négoce et la distribution avec une demande soutenue en travaux de réfection et amélioration de l’habitat, ainsi qu’avec le phénomène du « faites-le-vous-même » particulièrement en période de confinement.

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Pour ce secteur d’activité très disparate, le dynamisme reste limité : faible renouvellement de la population d’entreprises, mais sinistralité contenue à 12% entre 2012 et 2021.

Les producteurs ont été laminés par la montée des importations et du « made in China », comme les articles de sports ou les jeux et jouets, même si pour ces derniers, la mode du « made in France » soutient le dynamisme du secteur ces dernières années.

Dans le même temps, au pays du luxe, l’horlogerie-bijouterie-joaillerie, ainsi que les soins du corps (parfumerie et cosmétiques) gardent la tête hors de l’eau, avec respectivement 1,5 et 1,4 entreprise créée pour 1 disparition.

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Sur la période 2012-2021, ce secteur mature voit sa population d’entreprises décliner, avec 0,9 unité créée pour 1 disparition, et un taux de sinistralité significatif de 19%.

Dans un contexte d’arbitrage de consommation des ménages, de pression des dépenses contraintes, les activités Electroménager & Biens électroniques grand public et du Meuble ont donc perdu des entreprises face à la montée du e-commerce et des restructurations des opérateurs (rachats et fermetures d’établissements).

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Dans un contexte de concurrence étrangère, de délocalisation des donneurs d’ordres et de faible niveau d’innovation, les biens d’équipements industriels français perdent du terrain, et leur population d’entreprises s’amenuise. Entre 2012 et 2021, il ne s’est créé que 0,9 entité pour 1 disparition. Le taux de sinistralité demeure pour l’heure contenu à 16%.

La Mécanique souffre le plus, en particulier du fait de la crise de la production automobile et aéronautique, laissant sur le carreau de nombreux sous-traitants spécialisés.

L’activité Mesure & Précision dont le matériel médical renouvelle son tissu entrepreneurial.

Enfin, les Biens d’équipements électriques présentent le dynamisme le plus favorable, soit 1,2 création pour 1 disparition, mais avec le taux de sinistralité le plus élevé du secteur (17%).

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Le secteur Bois Papier Carton est resté dynamique sur la période 2012-2021, avec en moyenne 1,2 création pour 1 disparition d’entreprise, et un taux de sinistralité modéré (12% des disparitions). Le secteur profite de la pression écologique (développement durable, recyclage), d’une fort demande internationale et d’une utilisation croissante de papiers et cartons pour le e-commerce. Son dynamisme reste cependant très lié à la conjoncture économique (emballage, construction), et à la consommation de papier progressivement supplantée par l’utilisation du numérique.
La crise du Covid-19 a provoqué une forte baisse de la demande de papier graphique, ainsi que des problèmes d’approvisionnement en matières premières. L’exercice 2021 a ainsi été marqué par une forte remontée des disparitions d’entreprise (+40%).

Les activités du Bois et de l’Exploitation forestière ont été les plus dynamiques avec respectivement 1,4 et 1,8 entité créée pour 1 disparition.

Le Papier & Carton (industrie et négoce) a également résisté même s’il est désormais peu créateur d’entreprises.

L’Imprimerie est impactée par le recul de la presse et du marché publicitaire papier. Elle a vu son nombre de créations d’entreprise fléchir significativement entre 2012 et 2020. Cette évolution baissière a été accompagnée d’un nombre de disparitions toujours significatif, avec une nette augmentation de ces dernières en 2021. In fine, l’activité maintient à peine sa population d’entreprises sur la période 2012-2021.

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Globalement, le secteur de la Distribution (grands magasins spécialisés, alimentaires et non alimentaires) est resté dynamique avec 1,3 création pour 1 disparition en moyenne entre 2012 et 2021, le tout associé à une faible sinistralité (8% de liquidations dans les disparitions). Mature, ce secteur souffre d’une forte concurrence entre acteurs, et d’une fragilisation des points de vente physiques face au développement du e-commerce.

Des disparités importantes subsistent notamment dans la Distribution alimentaire. La population de petits détaillants alimentaires tels que primeurs, boucheries, boulangeries, poissonneries, est orientée à la baisse ; elle perd des fonds de commerce. Il se crée moins d’entreprises qu’il n’en disparaît.

Dans la distribution non alimentaire, le dynamisme est important, 1,6 création pour 1 disparition, porté par les nouveaux commerçants en ligne. Dans ce secteur, souvent animé par des auto-entrepreneurs, la sinistralité reste limitée, toutefois les cessations peuvent évoluer rapidement. Ainsi à fin 2021, les disparitions, après deux années de crise, ont progressé de 54%.

Enfin, la Grande distribution, dont le modèle est en crise, maintient son développement avec 1,3 création pour 1 disparition d’entreprise, mais avec un taux de sinistralité important : plus d’un quart des disparitions sont des liquidations judiciaires.

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Ce marché dominé par quelques grands groupes internationaux est sous une pression écologique grandissante. Le secteur de l’énergie « traditionnelle » – nucléaire, charbon, pétrole ou gaz – doit faire évoluer son modèle dans un contexte de baisse des profits, de surcapacité et de volatilité des cours.  Ce sont donc les énergies renouvelables (éolien, solaire et hydraulique) qui, par la multiplication de petits acteurs ou la diversification des grands groupes, assurent le fort dynamisme du secteur où il se créé 2,3 entreprises pour 1 disparition. L’endettement élevé, des cours volatiles et une profitabilité aléatoire restent cependant des obstacles à leur développement.

Sans surprise, c’est donc l’activité de l’Electricité qui présente le dynamisme le plus important. Entre 2012 et 2021, il s’y est créé en moyenne 3,6 entités pour 1 disparition.

Dans le même temps, les Pétroles et hydrocarbures ont constamment perdu des entités, et ne renouvellent pas leur tissu entrepreneurial sur la période 2012-2020.

Les Autres produits énergétiques dont le gaz et le charbon, maintiennent pour l’heure leur population d’entreprises.

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Le secteur reste porté par la généralisation de l’accès à l’Internet dans le monde entier, l’innovation apportée par l’intelligence artificielle, les objets connectés et la technologie 5G en développement. La pandémie a mis en lumière l’intérêt du distanciel au sein du monde du travail, pour la continuation des affaires et les gains de productivité.

Le secteur est cependant confronté à la maturité de certains marchés (tablettes, smartphones, PC), et à long terme, à l’accès aux minéraux rares qu’il consomme.

La France reste largement hors de ce périmètre d’activité, à part le négoce. Peu d’entreprises métropolitaines sont des fabricants de matériel informatique et électronique. La crise des composants dans l’industrie en a été la triste illustration.

Le dynamisme permet le maintien de la population d’entreprises. Cependant, l’activité des Composants électroniques est atone, générant très peu de créations, et présentant une population d’entreprises en diminution constante.

L’Informatique est, elle, plus représentative en nombre, et plus dynamique avec 1,3 création pour 1 disparition d’entreprise. Cette activité est portée par des prestataires dans les services et le développement logiciel (jeux).

Dans son ensemble, le secteur Médias & Loisirs est demeuré très actif sur la décennie étudiée avec 1,8 création pour 1 disparition en moyenne. Il présente également une sinistralité limitée, 7% de liquidations dans les disparitions d’entreprise. Les médias (presse, télévision et radio) restent très dépendants du marché publicitaire et des annonceurs. Ils sont par ailleurs bousculés depuis plusieurs années par Internet et de nouveaux entrants (plateformes de streaming), ainsi que dans leurs contenus et leur auditoire (les plus jeunes en particulier). Les audiences de la TV et de la presse traditionnelle sont orientés à la baisse.

Dans ce contexte, la concentration des opérateurs s’est accélérée au sein de groupes capitalistiques, remettant en cause leur pluralité et leur indépendance.

Pour le Spectacle et les activités récréatives, la crise sanitaire a été un choc économique pour de nombreux intervenants ; mettant à l’arrêt partiel ou total un pan entier du monde du spectacle et des parcs de loisirs. Le « dynamisme » y est cependant resté élevé : 2 créations pour 1 disparition, soutenu par l’inscription de nombreux artistes et professionnels du sport en entreprise individuelle.

La Production musicale, cinématographique et télévisuelle résiste également avec 1,8 création pour 1 disparition, principalement dans la production de films et de prestations connexes, dans un contexte d’arrivée de nouvelles plateformes de diffusion payantes.

Les activités Presse & Edition sont les moins porteuses. Elles renouvellent juste leur population d’entreprises, 1,2 création pour 1 disparition. C’est l’édition papier qui souffre le plus alors que se développent des contenus purement internet.

Dans un contexte de désindustrialisation du territoire qui a laminé la production française de matières premières métallurgiques, le secteur des Métaux reste peu dynamique et peu attractif, le nombre des créations d’entreprise y est toujours limité. La population d’entreprises des activités Métallurgie et Sidérurgie poursuit sa lente décrue, ne générant quasiment plus de nouveaux entrants, avec un niveau de sinistralité significatif entre 18 et 20%.

Le Travail des métaux (transformation et pièces techniques) se montre encore actif, et maintient sa population entrepreneuriale, mais les difficultés rencontrées par ses donneurs d’ordres, de l’automobile entre-autres, génèrent un niveau de sinistralité conséquent de 22%.

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Le secteur des Moyens de transports (construction et distribution) reste dynamique malgré la transition écologique qu’il subit plus qu’il ne l’accompagne, en particulier dans l’automobile.

L’Automobile, avec la production et le négoce, reste l’activité la plus active en nombre de créations d’entreprise. Elle renouvelle ainsi sa population entrepreneuriale avec, entre 2012 et 2021, 1,3 création pour 1 disparition. Récemment, les effets de la crise du Covid-19 y ont été significatifs avec l’arrêt des chaînes de production, provoqué aussi par le manque de composants, et la réduction du nombre d’unités produites. Dans le contexte du passage à l’électrique, de nouvelles restructurations côté constructeurs pourraient encore affecter le dynamisme de l’activité Automobile.

La Construction aéronautique et spatiale pèse économiquement avec deux champions nationaux présents à l’international (Airbus et ArianeGroup). Le segment aérien connaît cependant un trou d’air avec l’épidémie du Covid-19 qui a cloué au sol le secteur aéronautique pendant près de deux ans. Le spatial fait face à l’arrivée de nouveaux concurrents américains. Très capitalistique et à forte main d’oeuvre, cette activité reste peu génératrice de nouvelles entreprises même si elle réussit in fine à renouveler sa population. Elle présente par ailleurs le taux de sinistralité le plus important du secteur, soit 16%.

Enfin, la Construction navale où les créations d’entreprise restent limitées, a surfé sur la demande en navigation de plaisance et de croisière, ainsi que celle en bâtiments militaires, tandis que l’armement de pêche souffre. Cette activité reste donc globalement dynamique et réussit à renouveler son tissu entrepreneurial, année après année.

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Le secteur de la Pharmacie, cadenassé par un carcan légal et administratif (numerus clausus, encadrement du prix des médicaments), est peu actif en nombre de créations d’entreprise. Il perd graduellement des entités sur la décennie étudiée.

Du côté de l’Industrie pharmaceutique, l’activité est largement concentrée autour d’un champion national et de quelques spécialistes. La fabrication de produits de base a d’ailleurs été largement délocalisée, rendant la France dépendante de l’Asie (Inde et Chine). L’entrée sur le marché reste difficile tant sur le plan réglementaire que sur le plan capitalistique. De facto, les créations d’entreprise y sont très limitées, et de récentes évolutions réglementaires ont pu fragiliser certains spécialistes dont ceux de l’homéopathie.

Du côté de la distribution, les mouvements les plus importants sont relevés du côté des officines. Petit à petit, le nombre d’exploitants et de fonds se réduit – une situation qui profite à l’accroissement de groupements de pharmacie multisite.

Pour les grossistes et répartiteurs, le dynamisme reste limité au simple renouvellement de la population d’entreprises, sur un marché très encadré par les règlements défavorables aux marges commerciales. Ce secteur présente d’ailleurs un taux de sinistralité élevé (15%).

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A l’image du secteur Métaux, les Produits minéraux et chimie génèrent de faibles mouvements d’entreprise – peu d’entrants et peu de sortants – La population d’entreprises reste ainsi stable sur la période 2012-2021.

L’activité des Céramiques, techniques ou utilitaires, apparaît comme la plus active en nombre d’entreprises. Il s’y crée près de 2 entreprises pour 1 disparition ; la sinistralité y est très limitée.

Viennent ensuite, la Chimie ainsi que Plastique & Caoutchouc, des activités largement marquées par la délocalisation. Ces deux activités n’arrivent pas à renouveler leur population d’entreprises sur la décennie, et présentent des niveaux de sinistralité importants, respectivement 14 et 20%.

Enfin, l’activité du Verre, limitée en nouveaux entrants, maintient juste sa population d’acteurs économiques.

Incontournable mais sensible à la conjoncture économique, le secteur du Service aux entreprises est l’un des plus actifs en nombre d’entreprises après le BTP ; ce qui lui permet de renouveler sa population avec 1,3 entreprise créée pour 1 disparition, le tout avec un faible niveau de sinistralité (6%).

Les activités Juridiques, comptables et de gestion, y apportent la contribution la plus importante numériquement. Un socle stable qui génère un renouvellement satisfaisant assorti d’un faible niveau de liquidation judiciaire.

De leur côté, la Publicité et la communication restent également des activités dynamiques, même si ces dernières années le marché publicitaire et l’événementiel ont subi les effets des différentes crises, et en particulier la plus récente du Covid-19.

Enfin l’activité de l’Intérim, bien que largement concentrée autour de quelques acteurs internationaux, continue d’attirer de nouveaux entrants, tant de niche que sur les nouveaux supports internet. Elle présente un bon indice de dynamisme de 1,6 mais reste concurrentielle, et en premier ligne pour amortir les chocs économiques. Le taux de sinistralité y est significatif avec 12%.

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